Pour ma part, mon avis n’est pas non plus celui présenté ici.
A Cherbourg, il est vrai que la ville investit dans les ARVEJ, Eric donne des cours tous les soirs de la semaine depuis maintenant beaucoup de temps. C’est très intéressant pour les jeunes qui y participent, et pour le club indirectement.
Mais malheureusement depuis une douzaine d’année (depuis la mise en place de la semaine de quatre jours dans la manche), les ARVEJ ont été placés hors temps scolaire.
A chaque fois que j’ai entendu des remarques du style « Tiens, il est bon aux échecs ? Je n’aurai jamais pensé cela de lui » de la part des enseignants, ce n’était ni au club, ni lors d’ARVEJ où les élèves s’inscrivent pour venir aux échecs.
C’était par exemple :
- Il y a quelques années quand Jean-Luc Ledoux a formé toute l’école Bayet aux échecs,
- Actuellement car Géraldine a formé toute l’école Cotis Capel de Beaumont-Hague,
- A Saint Sauveur le Vicomte quand l’enseignant donnait des cours dans sa classe
- A Montfarville quand la directrice avait formé tous ses élèves aux échecs…
Bref des actions de masse sur le temps scolaire.
Sur le temps scolaire, afin que toute la classe participe aux cours, sans sélection, sans inscription. Car dès qu’on demande à des élèves qui se croient mauvais en maths (ou à des parents d’élèves pas très bons en maths) de s’inscrire à un créneau d’échecs, ils ne le font pas.
J’aimerai que la ville y réfléchisse, je sais que ce n’est pas si facile (surtout que notre mairie n’est pas du même côté que le gouvernement actuel, la réaction de Mr Jouanne qui dit ne pas tout soutenir ce que dit le Ministre est compréhensible).
Les échecs peuvent être un vecteur très intéressant pour apporter une logique aux élèves qui la repousse dans les cours classiques de mathématiques, si nos interventions se font sur place, dans les écoles, intégrées, sur le temps scolaire.